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Ton regard sur ma nuque
Ton souffle dans mon cou
Mon coeur qui s'affole
Mes pensées qui s'envolent
sensations
Ton regard dans le mien
Tes mains sur mes hanches
Mon souffle qui se perd
Anéantit mes repères
Passions
Tes yeux qui se ferment
Tes lèvres sur les miennes
Mes pensées qui se noient
Mon coeur, tout a toi
émotions
Mon corps dans tes bras
Mes mains sur ton torse
Mes lèvres sur ta peau
Tes lèvres sur ma peau
Illusions
Car en réalité tu n'es pas la
Car il n'y a que du vide contre moi
Car quand tu es loin j'ai froid
Car tout ce dont j'ai besoin c'est toi.

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Sont-ils heureux ?
Je n'en sais rien.
Assis sur ces marches,
Ils fuient leur quotidien
La musique dans les oreilles
Leur clope a la main
Un passé douloureux
Un présent que s'échappe
Par ces rues sales
Entre ces murs gris
Il n'y a pas d'avenir
Ni de portes de sortie.

Emma est si belle,
Rayonnante étincelle
Seules ses veines dénudées
Rapellent la réalité
Une vie de peur
Enfermée par sa douleur
Vouée a elle même
Dans cette vie de bohème
Emma dors dans des lits d'inconnus
Tous les soirs elle se met a nu
Tous ça pour payer sa came,
Sa vie a viré au drame
Emma était si belle,
Rayonnante étincelle.

Les oiseaux se sont tus
Les fleurs se sont closes
Le ciel s'est embrasé
Les rideaux sont tirés

Et moi je marche encore et encore
Je hurle a la mort
Mais pas assez fort
Où es tu passée encore ?
Je cherche en vain tes cheveux d'or.

Le soleil s'est couché
La lune règne désormais
Les lampadaires sont allumés
Les volets sont fermés

Et moi je marche encore et encore
Je hurle a la mort
Mais pas assez fort
Où es tu passée encore ?
Je cherche en vain tes cheveux d'or.

Les étoiles brillent
Les enfantes dorment
Les amants se rejoignent
Les autres boivent a leur douleur

Et moi je marche encore et encore
Je hurle a la mort
Mais pas assez fort
Où es tu passée encore ?
Je cherche en vain tes cheveux d'or.

Les tallons aiguillent frappent les trottoirs
Les saouls gerbent dans un coin noir
Des cris résonnent dans les ruelles sombres
Des hommes surgissent de l'ombre

Et moi je marche encore et encore
Je hurle a la mort
Mais pas assez fort
Où es tu passée encore ?
Je cherche en vain tes cheveux d'or.

De la fumée s'échappe des boulangeries
Les bruits de la nuit se sont évanouis
Le ciel comme les nuages, rosi
Les ombres fuient

C'est enfin que je te retrouve
L'or est devenu rubis
L'argent scintille, tranchant
A tes cotés.

Alice est perdu
Dans un monde dont on ne se souviens plus
Dans un monde ou tout peut arriver
Alice risque de se noyer
Dans un monde de douleur
Ou la mort est en couleur
Alice a peur
Dans ce monde ou tout est si beau
Ou tout le monde cache trop bien ses défauts
Alice est piégée
Dans ce monde dont on ne peut pas sortir
Ou le seule solution est de mourir